Book Description
À l'institut, l'après-midi du 17 octobre 2006, l'Académie française, l'Académie des sciences, le Comité national consultatif d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé, l'Académie nationale de médecine rendaient hommage à Jean Bernard. Le matin, l'Académie nationale de médecine avait rappelé son oeuvre médicale. JB (comme on l'appelait souvent) et les leucémies, la maladie de Hodgkin, les maladies hémorragiques, les greffes de moelle : chaque fois un de ses élèves reprend la description de ces maladies, de leurs traitements et de leurs aspects psychologiques depuis les publications de Jean Bernard. Sont aussi évoqués la vie professionnelle, l'internat en 1932, la résistance, le laboratoire de l'hôpital Saint-Louis, l'enseignement, le Centre Georges Hayem et son hôpital de jour, la création et le développement de la Fondation pour la recherche médicale, les voyages, à Marseille, au Maroc, en Grèce, en Belgique, en Angleterre, en Yougoslavie et le fidèle compagnon de ces voyages en avion, Paul Valéry, dont les textes ne le quittent pas. Mais il ne s'agit pas seulement, ici, d'hommages ou de témoignages. Derrière la biographie et l'analyse des travaux se dessine l'histoire de la plus féconde période de la médecine. Simone Veil clôture la matinée. Hélène Carrère d'Encausse préface l'ensemble. Dans les dernières pages figure la liste de tous les ouvrages et des douze cents articles publiés par Jean Bernard pour qu'elle puisse susciter de nouvelles études.