Book Description
Ce document présente les résultats d'une analyse empirique des premiers résultats professionnels des bacheliers récents au Canada selon les disciplines et pour les trois cycles de l'Enquête nationale auprès des diplômés avec leur riche fonds d'information décrivant les gens qui ont achevé leurs études universitaires au pays en 1982, 1986 et 1990. Les données en question ont été recueillies par des interviews réalisées auprès de divers groupes de diplômés deux et cinq ans après l'obtention du diplômé (1984-1987, 1988-1992 et 1990-1995). Cette analyse de résultats selon le sexe et les disciplines renseigne sur la répartition des diplômés entre les disciplines et les proportions de diplômées, les pourcentages de diplômés qui ont ultérieurement achevé un autre programme d'études, l'évaluation globale du choix d'une spécialité (les intéressés feraient-ils le même choix?), les taux de chômage, les pourcentages de travailleurs occupant des emplois à temps partiel ou temporaires et établis à leur compte (travailleurs indépendants), l'appariement compétences (titres scolaires)-emplois, les niveaux de gains avec leurs taux de croissance, ainsi que la satisfaction au travail (à l'égard des gains et dans l'ensemble). On s'attendait à nombre de résultats obtenus, qui traduisent habituellement les orientations propres aux diverses disciplines quant à une préparation direct à la carrière. Dans ce cas, les professions dites libérales et les autres domaines appliqués se caractérisent généralement par des taux moindres de chômage, un meilleur appariement compétences-emplois, des gains supérieurs, etc. Par ailleurs, si les domaines d'application donnent aussi de bons, résultats pour ce qui est des mesures plus subjectives de la satisfaction au travail et de l'évaluation globale des choix de programmes d'études (les diplômés feraient-ils les mêmes choix?), les données indiquent aussi que, dans leur appréciation de leur expérience professionnelle après le diplôme et dans le jugement global qu'ils portent sur les programmes d'études qu'ils ont achevés, les diplômés font plus que sommer des valeurs types de mesure de la réussite sur le marché de travail, puisque l'évaluation qu'ils font de leur satisfaction au travail et - ce qui est peut-être le plus intéressant - la mesure globale qu'ils prennent des programmes d'études s'écartent souvent de ce qu'auraient pu faire prévoir les mesures objectives (taux de chômage, niveaux de gains, etc.). Il sera question ici de certaines conséquences de ces constatations et des voies d'investigation qui pourraient s'ouvrir à l'avenir aux chercheurs.