Responsabilité sociétale des entreprises d'exploitations forestières dans le bassin du Congo


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Dans les pays en développement, la question de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) demeure préoccupante dans les grandes comme dans les petites ou moyennes entreprises. Ainsi, la RSE est perçue comme un thème fédérateur en sciences de gestion et de par sa dimension sociétale dans les sciences économiques et sociales prenant tout son sens dans le management opérationnel des entreprises. Considérée comme le prolongement de la prise en compte du développement durable dans ses implications managériales, la RSE cristallise l'attention de nombreux chercheurs depuis plusieurs décennies, notamment dans sa dimension sociale, environnementale et normative depuis une vingtaine d'années et sociétale depuis les années 2000. Cet ouvrage vient contribuer à faire sortir la RSE du secteur de l'industrie forestière exerçant dans le deuxième massif forestier mondial en vue de lutter contre la déforestation.




Responsabilité Sociale et Développement Durable. L'Impact de l'Industrie Forestière au Congo


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Mémoire (de fin d'études) de l’année 2023 dans le domaine Sciences de l'Environnement - Protection du climat et de l'environnement, note: Sociologue, University of Kisangani (Faculté de Sciences Sociales Administratives et Politiques), cours: Sociologie, langue: français, résumé: L'ouvrage discute de la responsabilité sociale de l'Industrie forestière du Congo et du développement du groupement de Bevenzeke dans le territoire de Bafwasende. La République Démocratique du Congo, riche en ressources naturelles grâce à ses vastes forêts tropicales, voit ces dernières exploitées avec des impacts variés sur l'environnement et les communautés locales. L'étude souligne que la majorité des Congolais, principalement des paysans, dépendent de l'exploitation traditionnelle des ressources naturelles pour leur subsistance. Cependant, l'Industrie forestière du Congo ne respecte pas ses responsabilités sociales envers l'environnement et la communauté de Bevenzeke, entraînant des conséquences néfastes présentes et futures. Pour équilibrer l'économie et le social, il est nécessaire de mener des études de cas avec les parties prenantes afin de créer un plan de gestion durable des forêts. Ces forêts doivent être exploitées prudemment pour le bien-être de l'humanité tout en respectant l'équilibre biologique. Les impacts sociaux et environnementaux de l'exploitation forestière sont cruciaux : l'arrivée de l'Industrie forestière du Congo dans Bevenzeke devrait renforcer l'économie locale, créer des emplois, améliorer les infrastructures sanitaires et scolaires, et réduire la pauvreté.




Exploitation et gestion durable des forêts en Afrique Centrale


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Cet ouvrage présente un état des lieux, le plus complet et objectif possible, de ce qui s'est passé lors de la dernière décennie en Afrique Centrale et essaie d'apporter des éléments de réponse aux questions suivantes: où en est-on avec l'aménagement forestier et la gestion durable dans le Bassin du Congo ? A la lumière des premières expériences, quelle lecture critique peut-on faire de la "démarche d'aménagement forestier" telle qu'elle existe actuellement ? Quelles améliorations pourrait-on lui apporter ?




Impacts sociaux de la certification du Forest Stewardship Council


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Ce document occasionnel a évalué la performance sociale de neuf unités forestières d’aménagement (UFA) certifiées par le Forest Stewardship Council (FSC) et l’a comparée à la performance de neuf autres UFA similaires mais non certifiées au Cameroun, en République du Congo et au Gabon. Les résultats montrent que plus une société reste longtemps dans un lieu, plus les liens sociaux avec la population sont solides, ce qui favorise un environnement dans lequel il y a moins de conflits entre ce deux acteurs. Cependant, ce n’est en général qu’après la décision des entreprises d’obtenir la certification que l’on a constaté de réelles améliorations sociales. Cette étude a notamment constaté dans les UFA certifiées de meilleures conditions de vie et de travail pour les travailleurs et leurs familles ; des institutions plus inclusives et mieux gouvernées pour les négociations entre la population locale et les entreprises forestières, sauf en ce qui concerne les mécanismes de résolution de conflits; des mécanismes de partage des bénéfices mieux gérés et plus efficaces ; et des manières innovantes de réglerles problèmes liés à l’exercice souvent illégal de certains droits coutumiers. La réalité historique, politique et économique complexe dans laquelle s’est développée la certification dans le bassin du Congo pourrait bien être à l’origine de la difficulté à expliquer les problèmes d’attribution et de causalité. Pourtant, les résultats aident à tracer la frontière claire qui existe actuellement entre le bois d’oeuvre certifié et non certifié : le premier provient des UFA qui appliquent non seulement des normes sociales légalement autorisées, mais également celles adoptées volontairement qui sont supérieures et plus efficaces. l ne faut pas que le FSC et les sociétés certifiées soient complaisantes en se comparant à des UFA non certifiées, qui à l’heure actuelle sont moins bien gérées. En effet, toute la logique de la certification FSC est d’évaluer les gestionnaires forestiers plus responsables avec des normes toujours plus performantes, quelle que soit la qualité de la législation nationale. Mais il ne faut pas non plus oublier que les entreprises avec UFA certifiées dans les pays de l’étude sont chaque jour en concurrence avec des entreprises non certifiées qui produisent les mêmes espèces et vendent sur des marchés similaires, mais avec des investissements beaucoup plus faibles, en particulier pour l’amélioration de leur performance sociale. Dans ce domaine très concurrentiel, et avec les primes limitées obtenues jusqu’ici, les résultats présentés indiquent que la certification dans le bassin du Congo a été en mesure de pousser les entreprises vers un progrès social significatif.







Le REDD+ à la rescousse des concessions forestières?


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La forêt d’Afrique centrale subit depuis plusieurs années une pression accrue qui résulte de la combinaison de divers facteurs. Alors que l’exploitation forestière sous aménagement durable constituait le mode dominant de gestion de l’espace forestier depuis de nombreuses décennies, plusieurs activités concurrentes prennent une ampleur grandissante. C’est notamment le cas des agricultures industrielle et paysanne. Au Cameroun, à moyen terme, ce sont 10 concessions forestières, 14 réserves forestières et 6 parcs nationaux qui seront potentiellement impactés par l’extension des plantations agroindustrielles existant aujourd’hui. L’ampleur est plus faible au Congo avec seulement deux projets significatifs de promotion de la cacaoculture et de développement des palmiers à huile. De nombreux acteurs sont favorables à l’extension des cultures, même au détriment des forêts. Une des raisons qui expliquent cet engouement tient à la rentabilité financière de ce mode d’usage des terres : l’exploitation d’un hectare de forêt apparaît comme une activité largement moins rentable que la plupart des cultures de rente. Au cours actuel de la tonne de carbone sur les marchés internationaux, la mise en œuvre d’un dispositif REDD+ dans les concessions ne modifie que marginalement la rentabilité financière de l’aménagement forestier : le mécanisme de REDD+ ne constitue pas aujourd’hui une approche permettant aux concessions forestières de mieux résister à ce type de pression agricole.




Exploitation forestière et droits des populations en Afrique centrale


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Les ressources naturelles issues des forêts constituent un élément central des moyens de subsistances des populations locales et autochtones d'Afrique. De nombreux pays africains ont décidé de reconnaître sous certaines limites un droit aux populations à gérer leur milieu, et se sont engagés dans une série de réformes améliorant le cadre légal et règlementaire de l'exploitation forestière. Quel bilan tirer après plusieurs années de mise en place de ces réformes ?




Gestion durable des forêts tropicales en Afrique centrale


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Conscients des menaces qui pesent sur leurs ecosystemes forestiers, les pays d'Afrique centrale multiplient les efforts en vue de l'amenagement durable de leurs forets par l'adoption, par exemple, de nouvelles politiques, la revision des lois forestieres, et l'elaboration de programmes forestiers nationaux. Afin de rendre compte des multiples efforts entrepris en matiere d'amenagement forestier depuis une vingtaine d'annees, la FAO a lance une nouvelle initiative intitulee "Recherche d'excellence" visant a identifier et documenter les exemples reussis d'amenagement durable des forets. Ce document decrit ces exemples et fournit des analyses plus approfondies sous forme de 14 etudes de cas. Cette compilation d'informations constitue une source d'inspiration pour les acteurs du secteur forestier et peut donner lieu a une application plus vaste de pratiques de gestion forestiere amelioree et incluant tous les aspects du developpement durable."







Les forêts du bassin du Congo et l'adaptation aux changements climatiques


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En Afrique centrale, le Bassin du Congo représente le deuxième espace forestier du monde après l’Amazonie. Bien que les forêts et les communautés forestières soient d’une grande sensibilité aux variations climatiques, très peu d’attention a été portée aux formes de l’adaptation en cours. Les services (conservation de biodiversité, stockage du carbone, recyclage de l’eau) et les produits, en particulier non ligneux, sont délivrés par la forêt au rythme des saisons pour le bien des communautés locales, nationales et internationales. La production de ces biens et services n’est pas à l’abri des aléas du climat. Il serait donc illusoire de penser que l’on peut gérer durablement la biodiversité forestière et stocker le carbone forestier sans penser à l’adaptation aux variations du climat. Dans la mise en oeuvre de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, cet ouvrage met l’accent sur l’adaptation à un moment où la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts ainsi que l’augmentation des stocks de carbone forestier (REDD+) ont pris une place importante dans l’agenda de la sous-région. À partir de l’exemple de l’Afrique centrale, ce livre réunissant les meilleurs spécialistes des disciplines concernées est fondateur, initiant la réflexion et l’action dans le domaine de la forêt et de l’adaptation au changement. En révélant les variabilités passées et les enjeux de la prévision climatique, il souligne l’urgente nécessité d’une intégration résolue et concertée des forêts dans les politiques d’adaptation aux changements du climat et aussi d’une intégration de l’adaptation dans les politiques forestières. Denis Jean Sonwa est chercheur au Centre pour la Recherche forestière internationale (CIFOR), Programme « Forêts et environnement ». Ses travaux portent sur l’écologie forestière, les forêts et les changements climatiques. Johnson Ndi Nkem est conseiller au programme « Changement climatique & développement », CCDARE « Climate Change Adaptation & Development Initiative », du PNUD, Nairobi.