Techniques et politiques d'amélioration des conditions de travail dans l'entreprise


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De mauvaises conditions de travail détériorent l'équilibre physique et moral des salariés, coûtent cher à l'entreprise, sont préjudiciables à notre économie confrontée à une compétition internationale accrue. Les entreprises devront, à l'avenir, produire « autrement », sous la double pression des nécessités sociales et économiques. En matière d'amélioration des conditions de travail, il n'existe pas, malheureusement, de recette infaillible. Il faut bâtir une solution « sur mesure » – c'est-à-dire adaptée aux problèmes techniques et humains de chaque entreprise – et être bien convaincu qu'il y a toujours quelque chose à faire pour améliorer une situation particulière. C'est dans cette perspective, que Claude Piganiol a écrit ce livre. En effet, après plusieurs années d'expérimentation dans les entreprises en France et à l'Étranger, on peut faire le point aujourd'hui, et affirmer avec l'auteur que, malgré les contraintes de la technologie et des coûts, il existe toujours une solution à un problème de travail, à condition de connaître les techniques d'amélioration et de faire preuve de réalisme. La panoplie des changements possibles est très large. Elle permet de concevoir une stratégie sociale combinant quatre éléments essentiels : - un diagnostic réaliste de la situation ; - l'exploration de l'éventail des aménagements matériels possibles ; - les tactiques à adopter vis-à-vis des salariés ; - les tactiques à adopter vis-à-vis des syndicats. Les solutions pratiques que propose Claude Piganiol ne sont pas toutes nouvelles, mais elles présentent l'intérêt d'être rassemblées en un ensemble logique et clair, qui fait de ce livre la première synthèse écrite en langue française sur ce très important sujet. Cet ouvrage est un manuel complet, destiné aux responsables de production, aux responsables des services du personnel, aux membres des Commissions amélioration des conditions de travai, dont c'est la vocation d'humaniser le travail ainsi qu'aux étudiants.




L'amélioration des conditions de travail et l'évolution des règles de gestion du travail


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L'amélioration des conditions de travail (ACT) a concerné durant les années soixante-dix de nombreux discours et pratiques visant à modifier les règles de la gestion du travail. La thèse étudie les enjeux de cette nouvelle catégorisation sociale. L'ACT a concerné particulièrement le travail parcellaire dans l'industrie de série. L'évolution dans les risques au travail, et les transformations dans les attitudes des salariés ont entraîné une critique de l'efficacité des modes tayloriens et fordiens d'organisation. Un mouvement significatif d'expérimentations de nouvelles formes d'organisation du travail s'est développé. A partir de l'étude de trois cas, les facteurs de ces innovations, leurs effets économiques, leurs rapports avec les outils de la gestion de la main d'oeuvre et leur apport de plus long terme sont examinés. Les raisons de l'échec relatif de ces transformations sont analysées. Dans le champ de l'encadrement institutionnel de la gestion du travail, l'ACT a favorisé des transformations importantes dans les procédures de régulation : limitation du rôle de la loi, politiques sociales actives des entreprises, décentralisation des relations professionnelles. La politique de l'État, les stratégies patronales de flexibilisation du cadre de la gestion du travail, et l'attitude syndicale à l'égard de l'organisation du travail et de l'intervention des salariés sont étudiées, de l'après 1968 jusqu'aux "lois Auroux" de 1982. L'articulation entre les enjeux de contenu (les pratiques d'ACT) et ceux de procédures (les niveaux et acteurs de la régulation de la gestion du travail), a favorisé une perception neo-libérale de la gestion du travail. Les enjeux à plus long terme de l'ACT se situent cependant dans les tentatives de dépassement des modèles de la production de masse. L'approche neo-classique, l'étude des relations professionnelles, et les analyses plus structurelles de la gestion du travail sont utilisées.




Employment Relations in France


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Thisbook is the fruit of a number of years of assimilating another culture and learning about the evolution of its institutions, altogether an incr- iblyrich andrewarding experience. Ihopetopassonto the reader some of that richness in the belief that, even in a “globalizing” context, learning about other nations and cultures is more and more necessary. The reasons andvalues behind this belief are perhaps evident,but I amconvincedthat they bear repeating here. To begin with, the hasty generalizations that often liebehind the cynicism—and ultimately the violence—of ethnocentrism and xe- phobia are still being aired today and still need to be fought, even in “unified and advanced” regions of the world like Europe and the United States. The historical and social sciences disciplines need to be solicited constantly in this combat, even though they themselves are terrains of controversy and contestation. I personally have not lost faith in their “progressive” potential and character. Second, my belief is that only through this process of appeal to these disciplines and their findings can we resist a dangerous contemporary slide into simplisticand sensation- ist pictures of the world—viewpoints often associated with an implicit assumption that social and economic change are linear processes, so- how unfolding according to the same neat “logic” wherever they are at work.




Les conditions de travail


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Le travail change : changements techniques et organisationnels, changements dans les formes d'emploi et la gestion des carrières. Quelles sont les conséquences de ces évolutions sur la santé physique et mentale des salariés, au long de leurs parcours professionnels ? Quels sont les principaux facteurs de diversité des conditions de travail, entre catégories sociales, entre grands secteurs de l'économie, entre les âges et les sexes ? Va-t-on vers une amélioration des conditions de travail sous l'effet du progrès technique ? Cette amélioration est-elle automatique ou nécessite-t-elle des stratégies de régulation ? Où se situent, aujourd'hui, les marges d'action ? Pour améliorer les conditions de travail, faut-il vraiment envisager l'activité de chaque travailleur dans sa globalité et sa singularité ? Cette nouvelle édition d'un ouvrage rédigé par deux spécialistes reconnus mobilise les dernières avancées de l'économie, de la sociologie, de l'ergonomie, de la psychologie et de la médecine, ainsi que les sources statistiques les plus récentes, pour apporter des éléments de réponse à ces questions.




La domination au travail


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Le déplacement du contrôle vers les équipes de travail, la gestion par projets, le pouvoir du client, la responsabilisation individuelle, la superposition des statuts de travailleurs dans un même espace concret ou virtuel ont complexifié les réalités de travail et changent non seulement les rapports de force entre les acteurs, mais la façon dont ils s’expriment. Dans ce contexte où l’autonomie et l’engagement au travail sont sollicités et encouragés, peut-on encore parler de domination au travail ? Par quelles voies se manifeste-t-elle ? Quel cadre d’analyse permet de saisir et de comprendre ces transformations ? À leur façon, chacun de ces textes ouvre une réflexion sur la domination au travail telle qu’elle se présente aujourd’hui. Ce qui apparaît comme un consentement aux contraintes du travail est renforcé par des modes de gestion qui jouent avec le désir d’autonomie pour responsabiliser l’individu face à ses capacités personnelles de relever les défis du travail. Que ce soit la domination à travers les épreuves du travail, dans les nouvelles formes de travail ou dans les nouvelles pratiques de gestion des entreprises, chaque partie de l’ouvrage propose une lecture de la domination qui remet en question les représentations de l’individu dominé et met en évidence la diversité des formes de domination à l’oeuvre.




Les conditions de travail


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Cette troisième édition d'un ouvrage signé de spécialistes reconnus mobilise les avancées récentes de l'économie, de la sociologie, de l'ergonomie, de la psychologie et de la médecine ainsi que les sources statistiques les plus récentes. Il apporte des éléments de réponse et d'analyse sur les profondes mutations du monde du travail au cours des dernières décennies.




De l'expression des salariés... à la stratégie de l'entreprise


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Méthodique et organisée, l'expression des salariés donne une cohérence à l'action des membres de l'entreprise et améliore son efficacité en augmentant l'implication et la satisfaction au travail. Telle est la conviction profonde de Francis JACQ et Jean-Louis MULLER qui, au-delà de la stricte application de la loi Auroux, proposent une série de méthodes organisant l'expression de tous les acteurs dans les situations les plus variées et dans les entreprises de types de culture différents. Par leurs nombreux conseils d'application, fruits de leur expérience, les auteurs donnent à tous ceux qui sont intéressés par la mise en place et l'appréciation des résultats de l'expression des salariés, la faculté de se construire leurs propres outils. Dans le même esprit, Francis JACQ et Jean-Louis MULLER ne se contentent pas de fournir les tableaux nécessaires à l'amélioration du bilan de l'expression des salariés dans l'unique but de satisfaire à la loi. Ils suggèrent également des indicateurs et des démarches permettant un suivi contractuel et une mesure de l'efficacité acquise afin d'intégrer l'expression dans la stratégie à long terme de l'entreprise. LES AUTEURS Francis JACQ, diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, a exercé son activité dans tous les domaines de la formation permanente. Actuellement directeur de projets à l'Institut d'études et de développement Entreprise et Personnel, il pratique quotidiennement, au sein des entreprises adhérentes à l'Institut, l'analyse des situations et des moyens à mettre en œuvre pour développer l'expression des salariés et sensibiliser les cadres à la gestion des ressources humaines. Assistant à l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures, il mène une réflexion sur la place des démarches participatives dans les mutations technologiques. Jean-Louis MULLER, diplômé de 3e cycle en sociologie et gestion des entreprises, a été responsable de la formation permanente à l'Université de Paris IX-Dauphine. Actuellement ingénieur en chef à la CEGOS, il conçoit et anime des stages de formation destinés aux responsables d'encadrement. Il intervient dans des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, notamment pour piloter des études de motivation, aider à l'implantation de cercles de qualité, améliorer les systèmes d'informations et les relations inter-services.







Les mutations du travail


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Numérisation, robotique, travail en réseau, industrialisation des services, ubérisation, néomanagement ... ces notions et beaucoup d'autres évoquent les multiples visages des mutations du travail. Le travail encadré par les métiers et les qualifications, par une organisation stable et par un système de relations professionnelles établi, semble en voie de disparition. Bien souvent, ces mutations sont associées à une dégradation continue des conditions de travail. Cette inquiétude se comprend d'autant mieux que les transformations du travail affectent tous les domaines d'activité sans que ces changements apparaissent comme des progrès visant à améliorer les conditions de travail. Le plus souvent, ils se présentent comme des réponses aux contraintes imposées par le capitalisme financier et par la mondialisation. Pourtant, si le pessimisme peut être compris, ce n'est pas la meilleure manière d'analyser la révolution du travail dans laquelle nous sommes engagés. Car derrière les désordres et les frustrations, de nouveaux métiers et d'autres manières de travailler se constituent également et il est important de les décrire et de les expliquer afin de savoir dans quels mondes du travail nous entrons. Tel est l'objet de ce livre qui aborde successivement trois grandes questions : les effets des innovations techniques, les nouvelles formes d'organisation du travail et de management, les mutations des conflits du travail.