Politique de réduction de la pauvreté en situation post-conflit


Book Description

L’objectif de cette thèse c’est de contribuer tant sur le plan théorique qu’empirique à la recherche des liens qui existent entre les politiques macroéconomiques et les indicateurs sociaux et cela dans un contexte des pays sortant des guerres.La question principale qui attire notre attention est la suivante : quelles sont les politiques économiques à mettre en place dans un pays post-conflit afin de réduire sensiblement la pauvreté au sein des ménages ?Notre thèse s’appuie sur deux hypothèses : D’une part, nous pouvons souligné que toutes les réformes économiques devraient converger vers la croissance économique et la reduction de la pauvreté à la seule condition que cette croissance soit équitablement répartie. D’autre part, nous considérons la volonté politique et l’environnement macroéconomique stable.Il est clair que c’est difficile pour qu’un pays pauvre comme le Rwanda qui a subi pendant quatre ans des conflits ethniques aboutissant à un génocide s’attende à un rythme de croissance rapide de son PIB par tête sans mettre en place un programme parallèle de discipline du « planning familial » afin de réduire le taux de croissance de sa population estimé actuellement à 2,9% et un programme solide des secteurs sociaux à travers l’éducation et la santé de sa population.Pour tenter de répondre à cette question, nous utilisons le Modèle développé par la Banque mondiale appelé « Simulateur Macroéconomique pour l’Analyse de la Pauvreté ». PAMS est un modèle qui lie les enquêtes sur les conditions de vies des ménages à des cadres macro-économiques. Il permet d'évaluer l'impact de politiques macro-économiques - en particulier celles associées aux stratégies de réduction de la pauvreté - sur l'emploi au sein des différents groupes socio-économiques, les revenus des ménages, l'incidence de la pauvreté et la distribution du revenu.Cette thèse s’articule sur quatre chapitres ; le premier chapitre qui s'inscrit dans le débat actuel de la définition de la pauvreté sous toutes ses dimensions, il tisse la différence entre les seuils de la pauvreté selon différents auteurs ; il analyse ensuite et mesure les indicateurs relatifs à la pauvreté. Cette première partie de la thèse fait également le tour de la littérature en rapport avec le concept de la pauvreté, etc ; enfin, il défini et s’interroge sur les Objectifs du Développement du Millénaire, en analysant le niveau que le Rwanda a atteint et le défis qu’il doit lever afin d’atteindre l’horizon 2015.Le second chapitre essaye de tisser des liens entre la croissance et les dimensions monétaires et non monétaires de la pauvreté ; il examine les inégalités issues de cette « croissance » une fois réalisée dans un sens global.Il présente et analyse brièvement l’évolution des certains agrégats 2 macroéconomiques et les principales mesures de politiques économiques qui ont été mises en place pendant la période post-conflit.Le troisième chapitre en revanche fait le bilan de la décennie 1990-2000, il fait d’abord le diagnostic de l’année 1990, il analyse les différents déséquilibres macro-économiques dont souffrait l’économie Rwandaise pendant cette période, l’impact des cours internationaux sur les principaux produits d’exportations du Rwanda (café et thé), il fait ensuite un aperçu sur les tendances politiques et l’origine du génocide de 1994 au Rwanda et les effets de celui-ci sur la situation socio-économique ; ce chapitre dégage le rôle de la communauté internationale dans le génocide et enfin compare les résultats des réformes économiques en fin période 1990- 1995-2000.Le quatrième chapitre finalement apporte des informations supplémentaires sur les liens entre la croissance et la réduction de la pauvreté au moyen du SMAP. Ce chapitre fait des simulations des politiques économiques permettant de juger l’effet sur la pauvreté de différentes voies de croissance et des chocs exogènes, le but étant non pas de réduire la pauvreté de moitié en 2020, une pauvreté situé à 60% en 2003 mais un scénario beaucoup plus réaliste de réduire la pauvreté à 45,6% en 2020.A partir du scénario de référence, d’autres simulations de politique économique ont été faites en analysant leurs effets sur la pauvreté et les inégalités. Nous en avons sélectionné cinq :(i) la modification du volume des exportations ; (ii) l’augmentation de la production agricole ; (iii) la hausse des traitements des fonctionnaires et ; (iv) la modification de la composition de la croissance du PIB et enfin, prendre un groupe socio économique comme cible de politique économique. Pour conclure ce travail, sur base des simulations faites, les recommandations ont été formulées dans le cadre de la politique économique







Réduire la pauvreté et investir dans le capital humain


Book Description

L’Afrique a connu une forte croissance économique au cours des 2 dernières décennies. Cependant, les indices de pauvreté chronique restent très élevés, alors que la fréquence des chocs auxquels sont confrontés les ménages pauvres s’accentue et que l’écart entre les différents groupes de revenus s’élargit, particulièrement en termes de capital humain et d’accès aux services essentiels. À travers le soutien régulier et fiable aux ménages pauvres et vulnérables et l’appui à l’investissement productif, les interventions ciblées telles que les filets sociaux ont fait la preuve de leur capacité à faire reculer la pauvreté, à renverser les inégalités croissantes et à augmenter la résilience des ménages. Suite à la crise économique mondiale, un nombre croissant de décideurs politiques africains en sont venus à considérer les filets sociaux comme des instruments clés de réduction de la pauvreté et de gestion des risques. L’élan vers la rationalisation de la dépense publique à travers l’utilisation de méthodes plus appropriées de ciblage des ménages pauvres et vulnérables s’accentue. Réduire la pauvreté et investir dans le capital humain : le nouveau rôle des filets sociaux en Afrique examine les objectifs, les caractéristiques, la performance et le financement des filets sociaux mis en oeuvre dans 22 pays d’Afrique subsaharienne et identifie les moyens qui permettront aux différents gouvernements et partenaires techniques et financiers de renforcer les systèmes de filets sociaux afin que ces derniers puissent mieux soutenir les populations pauvres et vulnérables. De façon générale, les auteurs ont constaté que les filets sociaux étaient de plus en plus populaires en Afrique et que la transformation des programmes d’aide alimentaire d’urgence en filets sociaux réguliers et prévisibles s’intensifiait, notamment sous forme de programmes de transferts monétaires ciblés et d’interventions d’argent contre travail. Certains pays africains, principalement le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie procèdent actuellement à l’unification de leurs programmes au sein d’un système national. Grâce à la disponibilité d’analyses actualisées des filets sociaux d’Afrique, des résultats encourageants tirés des évaluations d’impact et des possibilités productives offertes par les programmes de transferts monétaires dans les pays africains, les décideurs considèrent maintenant, dans leurs échéanciers de développement, les filets sociaux comme des instruments prioritaires et efficaces de réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité.
















Migration, Development and Poverty Reduction


Book Description

The report presents a review of the most important subjects on current migration dynamics in Africa and provides valuable policy recommendations. It summarizes the development of migration in the continent and its implications at different stages with the aim to identify future challenges. It concludes by outlining possible actions necessary to increase the participation of migrants in the development of Africa, as well as capacity building for individual countries.





Book Description




Democratization in the South


Book Description

List of tables and figures.